Comment se fait-il qu'il y ait des cigognes à Harprich ? Lisons à ce propos le communiqué aux habitants début mars 2005:

UN NID DE CIGOGNES A HARPRICH ! NON ! CE N'EST PAS UNE PLAISANTERIE.

Pour bon nombre d'entre nous, la cigogne est surtout un habitant saisonnier de notre province voisine, l'Alsace. En fait, cet échassier emblématique a également tenu ses quartiers d'été dans nos régions jusque dans les années 70. On pouvait ainsi l'observer dans la plaine du Bischwald ou dans la vallée de la Nied. Malheureusement, les migrations devenant de plus en plus périlleuses, l'espèce avait disparu de notre paysage.

Grâce à l'action menée au domaine du Lindre, des couples sédentarisés se sont installés, une fois laissés en liberté, sur un espace de plus en plus étendu ; et c'est ainsi qu'on peut remarquer, au printemps, depuis quelques années la présence d'une ou plusieurs cigognes aux abords de notre village (4 en 2004).

Suite à ce constat, et après les contacts pris avec " APRECIAL ", association basée dans le Haut-Rhin oeuvrant pour la réintroduction de la cigogne en Alsace mais aussi en Moselle, le GECNAL se propose d'installer un nid dans notre commune. L'opération se réalise grâce à Laurent, membre de l'association réalisateur du nid, à la commune qui met le terrain à disposition, à APRECIAL pour ses conseils techniques, à l'entreprise GALVA LORRAINE, et enfin à EDF qui mettra le nid en place et assurera la sécurisation des poteaux électriques du voisinage. Remercions également les enseignants de Landroff qui ont permis une campagne de sensibilisation auprès de nos jeunes enfants.

Espérons que dame cigogne daigne s'installer un jour dans notre village et contribue ainsi à la croissance de sa démographie ! Pour les personnes désireuses d'assister à la mise en place du nid, le GECNAL leur donne rendez-vous le lundi 7 mars, vers 14H sur le parking du presbytère.

 

C'est ainsi qu'a débuté l'aventure des cigognes à Harprich en 2005:

Le 7 mars 2005

le 1er nid est érigé

près du presbytère.

 

 

 

 

Le 3 avril (moins d'un mois plus tard !)

le premier oiseau le teste.

 

Le lendemain, le couple

est installé.

 

La population locale, d'abord ébahie de la rapidité avec laquelle les cigognes ont adopté le nid, s'habitue peu à peu à leur présence et le spectacle est permanent pour les admirateurs de ces oiseaux majestueux et bientôt familiers. On les aperçoit à tous les coins du ban communal :

 

 

 

 

 

D'abord, ils explorent l'environnement

ils se familarisent avec les lieux

le spectacle est encore plus beau avec les petits

les maisons ne leur font plus peur

ils s'approprient les cheminées

ils explorent les poteaux électriques

les lampadaires sont un lieu de prédilection

mais le plus beau, c'est la famille réunie !

Le spectacle dure ainsi jusqu'au mois d'août (c'est à cette époque en effet [le 9 plus précisément pour les cigogneaux, le 16 pour les parents] que ces magnifiques oiseaux migrateurs nous ont quittés pour (nous le supposons) des pays plus chauds. Tout le monde se demandait si elles reviendraient ... ou non l'année suivante. Le suspense a duré jusqu'en mars 2006 :

Dès la seconde quinzaine de mars 2006, les premiers oiseaux apparaissent et un couple prend possession du nid. Mais il s'avère que ce ne sont pas les mêmes animaux qu'en 2005; de véritables batailles s'engagent même entre les divers prétendants. Il devient urgent d'ériger le deuxième nid et c'est ainsi que le 30 mars, après concertation, il est décidé d'élever le second nid près du "pont", d'autant plus qu' un couple de cigognes a passé toute la nuit précédente sur deux poteaux électriques à proximité !

Le récit de cette construction

Les années passent :