Le village lorrain était traditionnellement ceint de vergers. Les jardins communaux que les particuliers louaient et utilisaient pour leurs plantations situés à l'entrée sud de la commune étant abandonnés par les locataires, un espace s'offrait à un aménagement paysager permettant de marier des plantations à vocation fruitière et des sujets à vocation purement décorative. Aussi le GECNAL, avec l'accord et l'appui financier de la commune, a pu mettre en route un projet sur le site. Site d'autant plus intéressant qu'il jouxte le ruisseau ((la Rotte) et englobe la mare créée ultérieurement.

LEGENDE :

1 premier verger 7 buissons sauvages
2 plantation de porte-greffes 8 1er nid de cigognes
3 haie 9 2e nid de cigognes
4 saule têtard 10 3e nid de cigognes
5 mare 11 rucher-école
6 zone refuge (non fauchée) 12 second verger
Le long de la Rotte : plantation d'aulnes et de saules pour stabiliser les rives

 

La première phase des plantations, réalisées par les services techniques de la LPO (sous la direction de M. LANDRAGIN et avec le concours de jeunes faisant l'objet de contrats emploi solidarité ou encadrés par le Comité Mosellan de Sauvegarde de l'Enfance et de l'Adolescence), a permis :

- l'implantation d'une haie bordant la route et dont la hauteur limitée n'entrave pas la vue sur le village. C'est une haie champêtre en mélange(*) dont les éléments proviennent de la pépinière de la LPO de Valleroy (54910).

(* ) Intérêt des haies champêtres en mélange : (lire à ce sujet le dossier technique "Jardin sauvage" réalisé par la Fédération nationale des clubs CPN [Connaître et Protéger la Nature] 08240 - Boult-aux-bois pour "la Gazette des Terriers")

o Intégration naturelle au site grâce à l'utilisation d'espèces locales ou acclimatées parfaitement adaptées au coteau calcaire, avec des mélanges modifiables selon les microsites et les goûts o Résistance aux maladies, aux variations climatiques (sécheresse, gel...), grâce au mélange des espèces, d'où grande longévité et faible coût à long terme. Les plantes sont étagées, la haie ne se dégarnit pas à la base avec le temps

 

o Besoin d'entretien réduit, en particulier en taille, car ces espèces supportent beaucoup mieux que des thuyas d'être maintenues par exemple à 1,50 m de hauteur. La haie peut même être laissée en port libre côté jardin, coupée seulement tous les deux ou trois ans

 

o Equilibre écologique car ces laies abritent et nourrissent une faune variée, en particuliers oiseaux, abeilles, etc. et elles n'acidifient pas le sol. Elle réduisent d'autre part les risques de ravinement et coupent le vent o Enrichissement du paysage par la diversité des feuillages, des fleurs, des fruits (noisettes, prunelles ...), par la couleur des branches en hiver, etc.

o Effet de clôture efficace : même si ces haies contiennent peu de plantes persistantes, grâce à certaines espèces qui forment un lacis de branches très serré, et à d'autres qui sont épineuses (aubépine, prunellier). Des plantes horticoles très épineuses comme le pyracantha (buisson ardent) peuvent d'ailleurs y être mélangées

- la création d'un verger constitué de hautes tiges aux diverses variétés.

(Remplacement de plants dans le 1er verger en 2000)

 

- la mise en place d'arbres isolés dans la zone " nature " et en bordure du ruisseau. A côté du verger, des porte-greffes attendent les greffons de variétés régionales à préserver.

(Plantations de porte-greffes en 1998)

Fin 2007, un second verger devrait voir le jour sur la parcelle où a été construit le rucher. A noter que cet ensemble est géré par l'association.

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